Une Maison des Esclaves
Donc, je recommence mon article après un crash de mon PC… et je n’avais pas sauvegardé. Quelle joie.
Pour la rentrée – oui, je sais, en retard – nous allons parler de ce qu’est une maison des esclaves, l’un des lieux les plus importants d’une cité goréenne, et encore plus d’une sim de jeu de rôle goréen. Ce sera le premier d’une série d’articles sur les lieux importants pour le roleplay dans le cadre du monde de Gor.
Et en guise d’introduction, commençons par détruire un onlinisme : une maison des esclaves n’est PAS un kennel. Le kennel, c’est, hé bien, un chenil, c’est-à-dire un groupe de cages, doté de commodités, destiné à la pension d’esclaves. Les cages publiques d’une cité sont un kennel : on y loge les esclaves, on les nourrit, on les soigne, un propriétaire peut louer une cage pour sa possession, le temps de faire ses affaires, et sait qu’elle sera traitée avec soin (pour un animal domestique, je veux dire). Un kennel sert à enfermer des esclaves la nuit, ou quand on en a pas besoin. Dans une taverne, une maison de bains, une demeure goréenne bourgeoise ou riche, il y a en général un kennel, c’est à dire la pièce où se trouvent les cages et les paillasses des esclaves de la maisonnée – la grande majorité des esclaves dort dans des cages, dans le monde de Gor, c’est une tradition et une sécurité. Le lieu où on élève et entraine des esclaves se nomme une maison des esclaves.
1- La maison des esclaves
Une maison des esclaves, qui peut aussi être appelée une enceinte des esclaves, c’est un bâtiment clos, souvent structuré en rectangle, autour d’une cour centrale, ou être un ensemble de bâtiments dans un espace clos, ceint de jardins et de murs élevés, tout dépend du luxe de et la richesse des lieux. Dans tous les cas, c’est plutôt grand, puisqu’il faut compter loger le personnel, les propriétaires, et les esclaves, plus tout le reste.
On distingue deux types de maison des esclaves : les structures publiques, et les structures privées. La seule différence réelle est que le premier appartient à la cité, et loue son bâtiment à des esclavagistes, tandis que le second appartient totalement à des entrepreneurs privés. Comme une maison des esclaves vaut autrement plus cher qu’un kennel, en général, c’est un groupe d’esclavagistes, financé par la caste des esclavagistes, et parfois par celle des marchands, qui gère la structure.
Dans une maison des esclaves, on a un kennel, bien entendu, mais on a aussi des salles d’entrainement, des salles de cours, des bains, des cuisines, les appartements du personnel de la maison, la salle d’exposition, la salle de soins, l’éventuel chenil pour les sleens de garde, et, enfin, des sous-sols et salles de torture.
La caractéristique des maisons des esclaves goréennes, c’est que le raffinement violent de l’entrainement des kajirae demande des structures spécifiques :
Les sous-sol
Quand l’esclavagiste en chef réceptionne des captives pas encore apprivoisées, il les stocks dans des cages au sous-sol, attenante à une salle de torture, où se trouve tout le matériel nécessaire à briser la volonté de la captive, et commencer les prémices de son entrainement, avant qu’elle ne puisse rejoindre les kennels, en surface.
Si ces pièces sont en sous-sol, c’est pour préserver la tranquillité et le sommeil du reste de la maisonnée. Une captive au début de son entrainement pleure, crie, proteste, et c’est un bruit perturbant qu’on préfère éviter, en les isolant. Les captives passent ainsi des jours en cage, dans le noir, souvent dans le froid, ce qui accentue encore leur détresse et facilite leur entrainement.
La salle d’exposition
Dans toutes les maisons des esclaves, il y a une salle de réception, en général à côté du bureau du maitre-esclavagiste locale. C’est une pièce richement décorée et meublée, mais surtout, dotée d’estrades ou de coussins, et souvent d’un petit sand pit, ou encore de tapis.
C’est la première pièce que verra le visiteur en entrant dans la maison des esclaves et, c’est là que viendront s’exposer, pour le client, les esclaves de la maison, prêtes à la vente. Elles seront exposées nues, feront le service, et tous leurs efforts pour plaire au client, sous le regard impitoyable du maitre de la maisonnée. À noter que c’est dans cette pièce que se trouve, si la maison des esclaves en a les moyens, que se trouve la ou les cages de stimulation.
La cage de stimulation est une cage confortable, basse, richement ornée de fourrures, de tissus et d’étoffes, belle et agréable, ouverte à la vue de tous, mais où l’esclave ne peut se tenir debout sans devoir baisser considérablement la tête, et où il lui est interdit de parler et de lever les yeux vers qui que ce soit. Là, une éducatrice la nourrit, l’initie encore aux plaisirs, lui apprend à se maquiller, à utiliser des produits de beauté, des peignes, des huiles pour les cheveux et le corps, des parfums, pour mettre en valeur sa beauté et lui donner le goût du raffinement et du faste, tout en accentuant la solitude, l’isolement, le désir d’être mise entre les mains d’un homme et offerte à lui.
La salle d’exposition, selon les goûts du maitre de maison, ou l’organisation de la Maison des Esclaves, peut aussi être une partie du jardin de la cour intérieure. Dans ce cas, elle sera tout de suite accessible après la salle de réception.
La salle de soin
L’entrainement et la formation de kajirae implique non seulement des dommages physiques, mais aussi des risques de santé et d’hygiène. Il y a donc presque toujours une salle de soin, qui possède sa pharmacie, et ses propres cages pour isoler une blessée ou une malade. Dans une maison des esclaves de luxe, il y a même un médecin chargé exclusivement de s’assurer de la santé des esclaves.
Cette salle de soin permet de s’occuper des premiers secours, en attendant qu’un médecin vienne pour s’occuper des malades et blessés. C’est d’ailleurs dans cette salle qu’on nourrit de force une esclave qui veut se laisser mourir de faim, en la gavant avec un tube.
La salle aux miroirs
La salle aux miroirs est en général la principale salle d’entrainement de la maison des esclaves. Les esclaves en formation y sont amenés, après leurs premières semaines d’entrainement sommaire, pour y subir un conditionnement psychologique qui emploie les miroirs, qui leur renvoie leur propre nudité et leur position, tandis qu’elles répètent inlassablement des leçons très simples, à genoux, des heures par jour, sous la surveillance d’une éducatrice.
2- L’organisation
Une maison des esclaves, c’est un microcosme, une petite société au sein de la société goréenne, avec sa propre hiérarchie, nécessaire au bon fonctionnement de la structure. Selon la taille de la maison des esclaves, il faudra plus ou moins de personnel, et, oui, il faut compter plusieurs esclavagistes pour s’occuper d’un élevage complet, ce qui impose d’autant plus cette hiérarchie.
J’en profite pour rappeler un conseil de roleplay pour les joueurs esclavagistes : il est impossible de gérer convenablement plus de 4 à 5 esclaves à la fois, et encore moins dans un roleplay d’entrainement. Tenter l’expérience, c’est aller au-devant de grandes déconvenues et de frustrations ; de quoi dégouter un joueur de son rôle, qu’il soit esclave, ou esclavagiste. L’idéal, c’est de s’arréter à trois esclaves à ls fois pour un esclavagiste et, donc, de déléguer ou partager le travail avec d’autres.
Faisons un rapide tour du personnel d’une maison des esclaves :
Le maitre-esclavagiste
Le chef de la maisonnée, qui est en charge, avant tout, de donner les ordres, et d’assurer les achats et, surtout, les ventes des produits ! C’est lui qui possède, ou loue, la maison des esclaves, soit seul, soit en collaboration avec sa caste et la caste des Marchands. En général, c’est un bon gestionnaire et un bon homme d’affaire, qui a des contacts commerciaux un peu partout. Les meilleurs maitre-esclavagistes ont d’ailleurs des contacts avec des agents des prêtres-rois (ou des kurris) qui font le trafic de terrienne dans des voyages d’acquisition, quand ils n’en sont pas eux-mêmes.
Les esclavagistes assistants
Tout le monde ne peut pas posséder sa propre maisonnée, et les assistants sont des esclavagistes qui sont payés par le maitre-esclavagiste et travaillent sur place. Ils sont nettement plus en contact avec les produits à entrainer et éduquer et sont en charge de prendre soin du stock vivant. C’est eux que les captifs et esclaves fréquenteront le plus. Si, dans les romans, on peut compter un assistant pour une douzaine d’esclaves, voire plus, en roleplay goréen, je conseille, comme je l’ai dit plus haut, d’essayer d’en avoir un pour quatre esclaves au maximum.
Les gardes
Ce sont des mercenaires, de la caste des guerriers ou non, dont le boulot est de simplement veiller à la sécurité de la maisonnée. Parmis eux, on peut parfois compter un dresseur de sleens, qui sait comment gérer ces animaux, qu’on emploie pour traquer une éventuelle esclave en fuite. Le plus souvent, ce genre de rôle est confié à des NPC, en roleplay goréen.
Les éducatrices
C’est vraiment quelque chose qui semble peu connu des joueurs de roleplay goréen, mais toute maison des esclaves, qui prétend éduquer des esclaves de plaisir, possède au moins une éducatrice. C’est une esclave de plaisirs, particulièrement expérimentée, qui est chargée d’éduquer les autres esclaves à leur rôle. Car je rappelle ce proverbe goréen : « un maitre entraine, une éducatrice éduque ». Je n’ai jamais bien compris moi-même : je veux dire, un maitre ne peut pas apprendre à lire à sa propre esclave ? Mais c’est un code goréen. Pour tout ce qui concerne l’éducation, et surtout aux arts du plaisir et du service, c’est une esclave spécialement formée pour cela qui s’en charge. Elle a un rôle majeur, et une autorité totale sur toutes les autres esclaves (et elle peut punir comme bon lui semble). Je décris un peu plus ce rôle dans cet article.
PS : c’est aussi très pratique, ce rôle, dans le roleplay goréen, pour ne pas être surchargé par un trop grand nombre d’esclaves à entrainer, puisque l’éducatrice peut gérer elle-même 2, voire 3, esclaves à former.
Les professeurs
Dans les plus grandes maisons des esclaves, ces dernières apprennent des connaissances et des arts variés, ce qui augmente leur prix. Soit que les esclavagistes ou les éducatrices ne les maitrisent pas, soit qu’ils ont autre chose à faire. Par exemple, la lecture et l’écriture, la littérature, le chant et la musique, parmi les raffinements possibles. Pour cela, la maison des esclaves engage des professeurs, personnes libres ou esclaves compétents, pour assurer des cours au sein de la maison des esclaves, sous la surveillance d’un esclavagiste.
Les soigneurs
En général et comme je le mentionne plus haut, dans les plus grandes maisons des esclaves, surtout s’il s’agit d’un élevage, il y a un médecin engagé par la maisonnée, et qui ne travaille que pour s’occuper de la santé et l’hygiène des esclaves. Souvent, il s’agit de sa spécialité. Mais il peut aussi s’agir d’un médecin externe, qui vient faire des visites et examens à domicile.
3- Les activités
Qui dit microcosme dit qu’une maison des esclaves est toujours très animée. Entrainer et éduquer des esclaves prend du temps et implique beaucoup d’activités.
Je ne vais ici pas revenir sur tout ce qui concerne l’entrainement de base des kajirae, de leur arrivée comme captive jusqu’aux premières leçons. Je décris ce travail en détail dans cet article, que je vous recommande. Ici, nous allons parler des activités à laquelle peuvent (voir doivent) participer toutes les esclaves, des novices aux plus entrainées d’entre elles.
Les leçons de conditionnement
C’est dans la salle des miroirs que cela se passe, souvent la salle principale d’entrainement. Les novices sont à genoux, cuisses ouvertes, devant un miroir, à répéter sans arrête les mêmes mantras, à écouter les explications répétées encore et encore de leur statut, de leur nature, de leur condition d’esclave, et à répondre encore et encore aux mêmes questions-clefs, des jours durant, jusqu’à ce que leur cerveau soit conditionné à accepter leur état. Comme tout ceci est souvent exécuté en utilisant comme carotte le plaisir sexuel, et comme bâton la punition corporelle, avec une badine, ou encore un slave goad, les éducatrices se font aider des kajirae les plus expérimentées de la maisonnée, pour surveiller les novices. Mais, même les kajirae les plus expérimentées peuvent se retrouver elle-même nues devant le miroir, à répéter encore et encore.
Les leçons d’obéissance
Pratiquées uniquement par les esclavagistes, ces leçons servent à tester l’obéissance des esclaves, même des plus expérimentées. Il s’agit de leur imposer des ordres humiliants, des brimades, des injures, des postures difficiles à tenir, ou des leçons d’endurance et de souffrance sans se rebeller ou hésiter. Ce sont des leçons publiques, et si une esclave échoue, elle est punie immédiatement, devant toutes les autres. Certaines épreuves peuvent consister à infliger une punition à une autre esclave, sans aucune raison particulière, pour pousser l’obéissance à l’absolue. Certaines autres épreuves peuvent même être une mise en danger de vie de la kajira, qui peut subir une simulation de noyade ou d’étranglement, et doit résister à se débattre ou se rebeller.
Les leçons de sexe
Pratiquées aussi bien par les esclavagistes que par les éducatrices, le nom indique bien de quoi on parle. Puisque la notion de viol n’a aucun sens pour une esclave, on va lui apprendre à être utilisée sexuellement aussi bien dans la tendresse que la violence, et à se laisser faire, et y trouver le plaisir. Bien sûr, ça ne fonctionne qu’avec un conditionnement progressif et lent, qui consiste à beaucoup de travail d’excitation sexuelle constante et d’interdiction de jouir, en mélangeant plaisir, désir, sensualité, violence, douceur, pour que l’esclave perde toute inhibition et soit dépendante du sexe. Les leçons sont là pour maintenir l’esclave en état de désir, et lui apprendre à servir sexuellement de toutes les manières possibles, y compris en supportant la quantités d’instruments que les goréens aiment employer pour baiser leurs esclaves. Ho, et bien sûr, ces leçons sont faites aussi bien en privé, que sous les yeux des autres esclaves !
Les examens de santé & d’hygiène
Une fois par semaine, toutes les kajirae passent un examen de contrôle de leur santé et de leur hygiène. Puisqu’elles sont conditionnées à comprendre que leur corps ne leur appartient plus, et qu’elles doivent en prendre soin comme étant la propriété de leur maitre, ces examens sont là pour leur rappeler qu’à la moindre négligence, elles en paieront le prix. Ainsi, elles sont scrutées en détails, examinées sous toutes les coutures, pesées avec soin, et tout est noté dans des dossiers de suivi médical. Ces examens permettent aussi de prévenir une éventuelle épidémie, la hantise de toute esclavagiste.
Les expositions
Comme on en parle plus haut, quand un client important vient pour un achat, on appelle toutes les esclaves assez formées pour être achetées, et elles viennent s’exposer devant le client. Comme l’exercice est très important – il s’agit de tout faire pour plaire et être ainsi vendue – le maitre-esclavagiste de la maisonnée organise régulièrement une séance d’exposition, pour entrainer les esclaves. Et, fouet à la main, il passe en revue chacune d’entre elle, avant de faire servir, sexuellement y compris, ou danser les plus plaisantes. Et de distribuer punitions et coups de fouets aux moins plaisantes.
Les cours :
Une liste des cours principaux donnés aux esclaves, durant leur formation.
Les cours de maintien
Sous la tutelle d’une éducatrice armée de sa badine, et parfois avec un esclavagiste qui vient vérifier comment cela se passe, les esclaves apprennent les postures de base de la kajira (un article en parle ici), comment marcher, comment s’agenouiller, comment se prosterner, comment attendre, comment se mouvoir, etc, le but étant de leur apprendre à faire tout cela sensuellement, que ce soit de manière provocante, ou subtilement sensuelle et discrète. Ce sont des cours très durs, très sévères, et physiquement épuisants.
Les cours de danse
Tout aussi durs, épuisants et sévères que les cours de maintien, ils exigent, qui plus est, les compétences d’une danseuse experte. C’est assistée d’une éducatrice, qu’elle va apprendre aux kajirae les arts de la danse. Et quoi de mieux pour vérifier que les esclaves ont bien appris, que de les faire danser devant des hommes, sur un thème imposé, au fur à mesure qu’on leur apprend les danses basiques ? Celle qui réussit à danser de manière plaisante et séduisante finira utilisée sexuellement et récompensée, celle qui n’y parvient pas sera durement punie.
PS : il y a rarement de la musique pour ces cours. Parfois un tambourin, ou un peu de chants, mais rien de plus.
Les cours de cuisine & de service
Une esclave, c’est une domestique ; même si elle peut n’être destinée qu’au plaisir, elle doit savoir cuisiner, ranger une maison, laver des vêtements, coudre et repriser, et surtout, servir les gens dans les règles de l’art. les cours sont dispensés par une éducatrice et les esclaves les plus expérimentées, et, souvent, elles vont cuisiner pour le personnel de la maison des esclaves, laver leur linge, nettoyer la maison, etc. Les tâches sont réparties, et chacune à tour de rôle va s’occuper d’une nouvelle tâche. Bien entendu, ne pas être parfaite dans sa tâche est synonyme de punition.
Les cours de beauté
Complément des cours de maintien et de sexe, les cours de beauté consistent à apprendre aux kajirae l’hygiène, l’usage des crèmes, baumes et parfum, l’art de se coiffer, se maquiller et de s’habiller pour plaire. C’est aussi là que la kajira apprends certains trucs, comme l’usage de certains produits lubrifiants ou aphrodisiaques et les trucs pour faciliter et assurer sa disponibilité physique en cas d’usage sexuel. C’est un cours important, donné par les éducatrices uniquement.
Les cours de bain
La kajira apprends à donner le bain aux hommes et aux femmes, à les laver, à s’occuper de leurs cheveux, et à les masser. Elle va aussi éventuellement apprendre à nager, ainsi que certaines techniques sexuelles dans l’eau. Si ce sont toujours des cours très stricts, ils sont souvent appréciés par les esclaves, qui ont rarement la permission de se laver dans des bains.
Les jeux
La vie, pour une esclave, dans une maison des esclaves, est dure, strict, et offre peu de temps pour les loisirs. Mais il y a quand même des jeux pratiqués dans cet environnement fermée et autoritaire. Les esclavagistes les encouragent, voire même y participent, souvent, en donnant des gages, ou en invitant les esclaves pour qu’elles participent toutes ensembles.
Danses & chants : pour passer une soirée, et distraire les hommes, la danse et le chant pour le plaisir sont courants. Une fille bien formée peut même en profiter pour exécuter une danse d’esclave sensuelle, dans le but de s’attirer les faveurs d’un esclavagiste, et peut-être passer la nuit avec lui, ou gagner une friandise.
Jeux de dés : les kajirae n’ayant rien à parier pour des jeux de dés, elles jouent souvent, en guise de gage, leurs corvées, des gages à faire – en évitant de risquer une punition – ou éventuellement des perles de binas gagnées au cours de leur entrainement.
Jeux de devinettes & gages : souvent organisés par les éducatrices et les esclavagistes, il s’agit de jeux de devinettes, mais aussi parfois des jeux de question à gage sur des sujets intimes. Soit la kajira réponds à la question, soit elle a un gage, qui consiste à une chose à devoir faire, là encore, sans conséquences qui pourraient lui faire risquer une punition.
Jeux de balle : avec une petite balle d’étoffe ou de cuir remplie de plumes, pour éviter que la balle puisse blesser, les kajirae se la lancent à tour de rôle, le but étant de ne pas la laisser tomber au sol, au risque d’avoir un gage, ou d’être éliminée.
Colin-maillard : les kajirae se placent dans un cercle, ou un espace délimité, comme la cour intérieure. Au centre d’elles, une kajira, les yeux bandés, et armée d’une badine, doit réussir à toucher une des autres kajirae. Celle qui est touchée prends alors sa place, et le jeu continue.
4- questions/réponses
Que mangent les kajirae ?
Devinez ? Du gruau ! C’est-à-dire une bouillie fade de grains de céréales dégermés, en général à base d’avoine, d’orge ou de blé noir, cuit dans l’eau, avec parfois un peu de légumes, de têtes de poisson, ou encore de saindoux (de la graisse de tarsk). Nourriture de base des plus pauvres paysans et ouvriers, les kajirae mangent cela l’immense majorité du temps. Gagner le droit à une sucrerie, ou même une tartine beurrée ou une bouchée de viande est un privilège qui sert de moteur aux efforts des kajirae pour plaire de leur mieux.
À quoi ressemble un kennel ?
Dans une maison des esclaves, c’est une pièce, plus ou moins ouverte sur l’extérieure, avec parfois des braseros, et qui contient des cages, dans lesquelles se trouvent les paillasses où dorment les esclaves. Pour qu’elles se tiennent chaud, elles dorment à plusieurs dans une cage, mais ce n’est pas systématique. Ce n’est pas non plus systématique qu’elles aient des couvertures. Quand sonne l’heure du coucher, toutes les esclaves entrent dans leurs cages, et elles sont fermées à clef jusqu’au lendemain. Il vaut mieux s’assurer de ne pas risquer une envie pressante en pleine nuit !
Existe-il des éducateurs mâles ?
Sauf dans une maison des esclaves spécialisée dans les esclaves de plaisir mâles, jamais. Et je ne crois pas en avoir croisé une seule mention dans les romans, alors je ne m’avancerais pas sur leur existence.
Existe-il des esclavagistes femmes ?
Oui, et même des maitres-esclavagistes gérant une maisonnée entière, y compris d’esclaves de plaisirs femelles. Mais ça reste rare, car c’est un rôle socialement difficile à gérer et assez dangereux.
Peut-on mélanger esclaves mâles et femelles ?
Ce n’est pas recommandé et ça n’est pas sans poser des problèmes, je m’explique. Un des châtiments courants pour une esclave qui aurait été incapable de plaire lors d’une utilisation sexuelle, c’est de la jeter dans une cage d’esclaves mâles pour la nuit, et je ne vous fais pas un dessin de ce qui lui arrive. Aussi, les kajirae, non seulement ont un mépris pour les esclaves mâles, mais beaucoup d’entre elles en ont une peur bleue. On ne les mélangera bien sûr jamais dans des cages, les kennels sont séparés, mais on peut imaginer qu’ils se croisent, voire se fréquentent dans la maison des esclaves.
Peut-on entrainer des esclaves autrement ?
Si la stricte autorité et la dureté impitoyable sont inévitables, surtout en ce qui concerne la base de l’entrainement et du conditionnement, oui, bien sûr, on peut entrainer des esclaves avec bien plus de douceur que ce qui est décrit ici. La méthode douce, qui prends plus de temps, donne aussi des esclaves plus épanouies, plus spontanées et indépendantes, tout en assurant qu’elles tiennent leur rôle et acceptent leur nature. Mais, d’une certaine manière, c’est une forme d’exotisme et, puisque ce genre de traitement plus doux et moins cruel demande bien plus de compétences et de techniques psychologiques, et donc plus de temps et de travail, ce sont des esclaves qui coûtent plus cher, donc, c’est clairement rare.
Comment les esclaves sont-elles vendues ?
Si toute maison des esclaves a sa salle d’exposition, la plupart des esclaves, une fois formées, sont vendues aux enchères. Pourquoi ? Pour deux raisons. En premier lieu, par ce que la majorité des esclaves sont entrainées sommairement, et que leur prix de base étant assez faible, la vente sur estrade, aux enchères, est un bon moyen de faire monter les prix. En second lieu, pour le prestige de la maison des esclaves, mettre aux enchères une esclave de plaisir éduquée, qu’on fait danser et supplier sur l’estrade, en vantant ses compétences et son éducation, c’est une excellente publicité pour attirer des acheteurs qui viendront voir le reste du stock dans la maison des esclaves.
Existe-il des premières filles dans une maison des esclaves ?
Oui, mais elles ne sont pas éducatrices et ne participent pas à l’entrainement des esclaves. Elles sont la propriété privée d’un des esclavagistes, dans sa chaine, et ont autorité sur sa chaine d’esclave, c’est tout. Dans la hiérarchie des esclaves d’une maison d’esclave, la plus haute placée, c’est l’éducatrice. Il est possible qu’une première fille devienne éducatrice, mais, je rappelle avec insistance qu’une éducatrice, c’est une esclave de plaisirs de luxe, experte et formées dans les meilleurs maisons d’esclaves, pas juste une esclave vétérane.
Peut-on laisser sortir les esclaves en cours d’entrainement ?
Oui ! mais le plus souvent, les premiers temps, en laisse et nues, pour leurs premières promenades. Ces deux détails, en plus d’avoir un intérêt éducatif et de sureté, permets de clairement annoncer, sans avoir besoin de leur dire : cette esclave est en cours d’entrainement, n’en attendez pas trop. Dans les romans, clairement, les esclaves en cours d’entrainement et d’éducation ne sortent jamais de la maison des esclaves sans être escortées, et c’est très rare. Dans le roleplay goréen, j’insiste sur le fait de laisser plus de liberté, dès que la kajira a été assez entrainée pour assumer les bases de son rôle et de son statut. Car j’ai déjà passé des jours, en jouant une kajira, enfermée en cage, ou dans un enclos, avec personne à voir pendant que le reste de la ville grouillait de monde et, sérieusement, c’est très frustrant.
Qui peut être esclavagiste ?
Seul un membre de la caste des esclavagistes peut être esclavagiste, qu’il soit assistant, ou chef de maisonnée. Personne d’autre ne sera admis à ouvrir une maison des esclaves –oubliez l’esclavagiste torvi ou du peuple des plaines, ou même Pani : ils ne reconnaissent pas les principes des castes, ou ont leur propre castes et guildes, qui ne sont PAS reconnu par la caste goréenne des esclavagistes. Ce n’est pas juste interdit, hein ? C’est un crime passible de mort dans la loi goréenne !
Je vous recommande la lecture de ces articles pour approfondir le sujet!
L’esclavagisme sur Gor, et la caste des esclavagistes.
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