Rappel résumé sur l’homosexualité sur Gor.
En suivant les fils de discussion du gorean forum, j’ai appris que, y’a quelques années, des homophobes avaient inventés des citations de Norman, qui n’existent pas, définissant l’homosexualité chez les goréens comme un crime abominable et contre-nature et disant que Norman n’en parle pas. Ces notices et citations ont beaucoup circulé, y compris dans le Gorean Campus qui, depuis, a fait un grand nettoyage.
Tout ce que disent ces documents inventés est bien entendu faux et mensonger… l’homosexualité masculine est traitée et abordée dans trois romans, principalement brotherhood of Gor et Magicians of Gor. C’est dans ce dernier, qui se passe à Ar, qu’on apprend qu’en fait, les goréens s’en foutent ! Il n’y a aucune loi contre cela, ce n’est en rien un crime et la seule chose qui peut être éventuellement punie est la débauche publique ; en gros, le fait que cela soit affiché publiquement.
Rappel
Je parle un peu plus en détail de ce sujet à ce lien, mais ici, je résume :
Pour les goréens, l’homosexualité, c’est bizarre : c’est plutôt très rare (de nos jours, c’est assez peu commun aussi), les homosexuels reconnus, même sans s’afficher, ne sont pas forcément exempts de railleries et de problèmes sociaux ou familiaux, mais on ne les punit pas, tant qu’ils tiennent leur place. Faut pas que cela se voit, faut pas en parler à table. Je fais ici une analogie avec l’homosexualité à Rome : l’actif reste un homme viril, c’est lui le fort, il pénètre. Celui qui est pénétré est un faible, et un faible dans le monde de Rome (et de Gor) ne vaut pas mieux qu’un esclave. Il faut donc bien comprendre qu’il n’y a pas d’homophobie. Au mieux un dédain, ou un peu de mépris, c’est tout. Ce qui n’est pas toléré, c’est qu’on s’affiche publiquement en pleine débauche de ce genre.
Voici, clairement LA citation à retenir pour référence (y’a an des tas d’autres, mais en fait, faudra que je vous partage aussi une bonne partie de Magicians of Gor)
« Il y a très peu de sexe entre hommes sur Gor, bien qu’il n’en soit pas inexistant. Sa rareté relative n’est sans doute pas la conséquence d’une quelconque répression [homophobe], qui n’existe pas, mais plutôt du désintérêt que les goréens en ont. C’est un aspect qu’ils négligent et dont ils se passent de par la nature des goréens et de leur milieu. Leur culture est de ce point de vue sans pudeurs, virginale, même ; leur ouverture aux affaires du sexe est sensuelle, franche et biologique. Il n’y a aucune forme de conditionnement pathologique et culpabilisant, ou encore de pression sociale, destiné à confondre, aliéner et diviser les sexes. L’abondance et la disponibilité des belles et nécessaires jeunes filles asservies, qui sont, pour la plupart abordables et disponibles, achève de leur retirer toute forme de culpabilité à leur nature.
Blood Brothers of Gor, p.450-451 »
Conclusion
N’interdisez pas strictement l’homosexualité sur Gor en vous référant aux romans ou à des citations : vous êtes en erreur. Mais ne l’acceptez pas en étalage publique. L’honneur d’un goréen, c’est sa parole, c’est son bien le plus précieux. S’il se fait gauler, son honneur en pâtira et ça, c’est parfois pire que tout. De plus, la débauche est très normée dans les cités-états goréennes : une taverne, c’est des maitres et des kajirae… une place publique interdite aux femmes et ouverte aux hommes l’est avec leurs filles-esclaves. Tout autre forme de sexualité y sera très mal vue et pourra conduire à des sanctions pour une débauche interdite en public. Bref, les homos, il vaut mieux qu’il se cachent, hein. Il y a des lieux pour eux : des jardins des esclaves spécialisés, des tavernes dédiées avec des alcoves isolées etc. mais les homosexuels sur Gor sont très rares. La plupart sont des couples maitre/esclave, et dans tous les cas, ils restent quelque peu discriminés (mais et encore, pas tant que cela tant qu’ils gardent leur place) et doivent accepter de se cacher pour éviter des ennuis.
Il en va de même pour des relations lesbiennes, sauf que, société goréenne oblige, c’est encore plus risqué ; les goréens ne voulant pas rater cette occasion de mettre une libre en asservissement, l’excuse est trop belle.
Quant aux esclaves, si les kajirae sont nombreuses à être bisexuelles de par leur dressage et leur éducation, elles ne sont pas libres de ce qu’elles peuvent faire en public… sauf si des maitres le demandent. Enfin, le viol entre esclaves est une abomination et le violeur, quel qu’il soit, quelle que soit sa victime, ne peut espérer en sortir vivant.