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L’éducation (et le conditionnement) des kajirae

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(Nouvelle version, Février 2021)

Cet article constitue la quatrième partie du guide de la kajira que nous vous proposons aussi en format PDF. Voici les différentes parties ci-dessous :

1- Les esclaves de Gor, principes & guide de jeu.

2- Les règles des esclaves

3- Postures & ordres des kajirae

4- L’éducation des kajirae

5- Le cœur d’esclave et la litanie des kajirae

6- Jouer une terrienne enlevée sur Gor

7- Conseils pour une belle expérience de kajira

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On parle beaucoup du dressage d’une esclave goréenne, la kajira (vous retrouverez ces infos dans la section esclaves & esclavagisme) mais nettement moins de l’entrainement qui suit, qui s’avère être le véritable conditionnement. Or, le dressage d’une esclave, cela consiste à prendre une femme, qu’elle soit goréenne ou barbare, lui retirer tout droit, tout égard réservé à une personne libre ou un être humain, briser sa volonté et sa personnalité de femme libre jusqu’à l’animaliser totalement et l’amener à obéir à tout ordre simple de manière immédiate et instinctive, comme le ferait un animal dressé, mu par la peur du châtiment.

Cependant, une fois parvenue à cette étape, la seule chose que connait l’esclave nouvellement crée est l’obéissance, la peur et son état d’animal. Elle n’est rien d’autre, ne sait rien faire d’autre et ne comprends rien de son nouvel état, à commencer par l’accepter et surtout l’aimer.

Et justement, et c’est d’ailleurs pour cela qu’un esclavagiste ne travaille jamais seul, il faut ensuite conditionner l’esclave. L’esclave dressée est une page blanche, en quelque sorte ; il faut maintenant tout réécrire, convenablement. C’est là que commence l’éducation, qui concerne aussi bien une ancienne femme libre, qu’une esclave d’élevage pour qui cet état est déjà sa nature. On va donc parler plus en détail de l’entrainement des esclaves et de leur éducation.

1- Petit rappel sur le dressage

La manière de briser et dresser une esclave est abordée ici en détail, et explique pourquoi on emploie ces techniques :https://www.psychee.org/gorpedia/comment-un-gorreen-dresse-t-il-une-esclave/, Il y a aussi un article entier consacré aux esclavagistes et à un résumé des méthodes et étapes du dressage : https://www.psychee.org/gorpedia/lesclavagisme-et-les-esclavagistes/.

On peut résumer les étapes ainsi :

Semaine 1 à 2 – Animalisation & martelage de la volonté :

L’esclave est savamment torturée et mise sous la plus intense pression psychologique ; elle est avilie et affamée, jusqu’à ce qu’elle cède complètement et que son esprit et sa rébellion soient totalement brisées. Le seul espoir qui doit rester à l’esclave est celui de vivre, et qu’elle accepte totalement que ceci ne dépende que de son tortionnaire et se soumette à lui.

Cette étape peut prendre quelques jours ; les goréens disent qu’une femme intelligente le comprends en trois jours. Ceci dit, c’est plutôt cinq ou six, voire plus. On imagine bien qu’une terrienne éprise de liberté et qui ne sait pas parler le goréen risque de résister une quinzaine de jours !

Semaine 3 à 6- Obéissance instinctive :

L’esclave nouvellement brisée est soumise à un sévère conditionnement entièrement basé sur la peur viscérale du châtiment dont le but est qu’elle obéisse à tout ordre simple sans réfléchir. L’esprit n’est pas sollicité ; c’est le corps et l’instinct, par la peur uniquement, qui vont apprendre. On l’épuise physiquement, on la prive de tout, on la nourrit à peine et on lui laisse à peine de sommeil ; on la garde sous stress intense ; la moindre hésitation provoque un châtiment immédiat, qui va crescendo. Elle apprend à garder les yeux baissés, à ne pas bouger, à s’agenouiller d’un regard, à se mettre dans la position exigée. Elle apprend donc les positions d’esclaves, à être touchée et manipulée par n’importe qui, éventuellement à être utilisée sexuellement de n’importe quelle manière (et sans se soucier de son plaisir), à supplier en rampant pour avoir à manger ou pouvoir aller aux toilettes ou se laver, etc…

A la fin d’un tel traitement, l’esclave a subi un lavage mental réel, son esprit est tel une page blanche, ses traumatismes qui la garderont docile et soumise sont ancrés à jamais, même s’il faudra encore travailler dessus. À noter que les femmes libres goréennes ont appris une partie de ces codes et ordres et on leur a montré comme y obéir, pour leur épargner une partie de la souffrance à endurer.

Cette étape peut prendre deux à six semaines mais les plus résistantes peuvent ne céder qu’au bout de deux mois.

Semaine 7 à 8- Validation du dressage :

Quand l’esclave commence à montrer qu’elle se résigne totalement à son sort et obéit à tous les ordres qu’on lui a imposés et qui sont sa nouvelle vie, commencent les récompenses quand elle obéit et se montre docile. Ce peut être des gâteries, des caresses, mais surtout des flatteries et félicitations, comme on le fait pour un animal sage et docile. Le dresseur prend le temps de resserrer le lien de dépendance avec l’esclave et lui accorde quelques privilèges, comme moins d’entraves, plus de nourriture, un coin pour son hygiène et sa toilette, une couverture, etc… Cependant, à cette étape, l’esclave est toujours conservée totalement nue. Pour jauger du degré d’avancement il suffit d’effectuer un test : donner à l’esclave un ordre particulièrement humiliant ou avilissant en temps normal pour n’importe qui et voir si l’esclave s’exécute sans hésiter. Si elle obéit, on la récompense et on recommence un autre test plus tard. Si l’esclave s’exécute deux ou trois fois, on sait que le dressage est réussi, et qu’on peut passer à son éducation.

Cette dernière étape peut prendre entre une et deux semaines et à ce stade, elle échoue rarement. Ceci dit, les esclaves les plus rebelles ne parviendront jamais à cette étape et seront souvent mortes entretemps. C’est le cas des terriennes, dont la moitié ne survit pas au-delà de l’étape 2.

À ce stade, comme nous le mentionnons plus haut, l’esclave ne sait cependant rien : son esprit a été brisé et lessivé de son ancienne personnalité, surtout les aspects qui ont voulu résister à l’asservissement ; son corps est bien entendu en sale état et sa santé épuisée par le dressage. Tout ce qu’elle connait, c’est la peur viscérale de désobéir sous peine de châtiment et un début de prise de conscience, très animale, que, si elle est sage et obéissante, elle est récompensée. Il faut donc maintenant d’une part reformater l’esclave et faire émerger sa personnalité remodelée, d’autre part la conditionner à aimer et accepter totalement son nouvel état. C’est là que l’éducation commence.

Note : le marquage au fer rouge ne constitue pas le pinacle d’un dressage d’esclave ! Le marquage au fer est en fait une action impersonnelle, qui a deux usages : le premier est de signaler que l’individu marqué est esclave légalement. Certaines esclaves ne sont jamais marquées, mais alors elles ne pourront pas être vendues, la marque étant en générale obligatoire pour le commerce. Le second usage est de participer à briser l’esclave durant son dressage en lui faisant comprendre de manière définitive que son état est inéluctable. Souvent, le marquage aura donc lieu dès la fin de la première étape du dressage, plus rarement au cours de la seconde étape et jamais après le dressage, parce que le choc du marquage peut ruiner le dressage réussi.

2- Le conditionnement

À partir de maintenant, l’esclavagiste ne sera plus le seul à s’occuper de l’esclave. Maintenue toujours sous étroite surveillance et disposant de très peu de liberté de mouvement, elle est confiée à une éducatrice et des esclaves assistant l’esclavagiste, qui vont se charger de poursuivre le conditionnement.

L’esclavagiste garde un œil attentif sur cette étape. Il ne peut cependant pas l’assurer lui-même en général, car les premières semaines demandent une surveillance intensive, plusieurs heures par jour. L’esclave est à ce stade docile : on peut supposer qu’après tout ce qu’elle a vécu, l’esprit encore secoué par des épreuves cruelles et un épuisement intense, elle obéit totalement, sans réfléchir. Régulièrement, cette obéissance sera mise à l’épreuve par des ordres physiquement éprouvants, par l’esclavagiste et l’éducatrice, principalement pour maintenir une forte pression psychologique.

Avertissement : ce qui suit n’est pas exactement ce qui est décrit dans les romans et pour cause, ce sujet est décrit seulement en quelques paragraphes assez lacunaires. J’ai donc veillé à compléter ce qui manquait pour parvenir à ce que Norman décrit : une esclave sensible, érotisée, asservie et imprégnée de son sort, dont la sensualité est liée à son statut d’esclave de manière indéfectible. Bien entendu, ce n’est donc qu’une manière de faire, très semblable à celle décrite dans les romans, mais qui peut s’imaginer en diverses variantes ; chaque esclavagiste a sa recette personnelle, plus ou moins efficace selon le but qu’il poursuit – et les moyens qu’il veut investir.

Semaines 8 & 9, le miroir

1- Apprendre son corps : la première semaine de l’esclave se passe nue devant un grand miroir en pied. Elle est en nadu, à genoux cuisses ouvertes, parfois aussi bras dans le dos, ou encore derrière la tête. L’éducatrice, ou une esclave assistante, a pour mission de s’assurer que l’esclave se regarde dans le miroir, s’étudie et garde le plus grand silence. Elle doit tenir la posture plusieurs heures de suite, ce qui implique qu’elle n’y arrivera pas et sera donc punie par l’éducatrice. Mais quand elle y réussit, elle sera flattée et caressée en récompense, parfois aussi avec une sucrerie. L’esclave ne fait rien d’autre : elle est sortie de sa cage quand vient l’heure du miroir, et remise en cage après ses 5 à 6 heures d’épreuves. Elle peut être visitée par l’esclavagiste qui viendra la nourrir ou surveiller ses soins et tester son obéissance, mais on ne lui apprend ou explique encore rien.

2- Apprendre qu’elle est esclave : ici, le conditionnement peut commencer. La seconde semaine se passe comme la première, mais l’esclave devant le miroir doit répéter inlassablement : « je suis une esclave ». Si elle est barbare et ne connait pas le goréen, on s’assurera de le lui faire répéter dans sa langue. Là encore, on imagine bien que la simple pression psychologique de l’épreuve ne peut se passer sans écueil, aussi l’esclave sera souvent punie, et souvent récompensée en réussissant l’effort imposé. Les éducatrices ne punissent pas aussi cruellement que les esclavagistes : le plus souvent, ce sont des coups de badine, d’aiguillon électrique, etc, pour discipliner l’esclave et la forcer à continuer.

Semaines 10 & 11 : l’enseignement

3- Apprendre pourquoi elle est esclave : Ici, les cours commencent ainsi que les explications, pour la troisième et quatrième semaine. Pour rappel, l’esclavagiste dresse et ordonne, l’éducatrice éduque et explique. Les deux vont jouer un rôle plus crucial cependant.

Durant la journée, toujours nue devant le miroir, l’esclave reçoit de la part de l’éducatrice l’explication de son état, de son statut, de sa nature désormais avérée. Que la femme esclave est la seule véritable femme naturelle (dans le monde de Gor), que c’est dans ce statut uniquement qu’elle peut et doit vivre librement sa féminité et sa sexualité, qu’elle peut et doit en être fière, et pourquoi elle doit servir les hommes totalement et ne penser qu’à leur plaire.

L’esclave peut discuter et même débattre, y compris avec d’autres esclaves. L’éducatrice va enseigner les mantras d’esclaves, c’est-à-dire des textes et des séries de questions et de réponses qui doivent être répétés et répétés encore, poussant l’esclave à intégrer totalement l’idée qu’elle est esclave, pourquoi elle l’est et quel est son rôle. C’est là que les esclaves apprennent les interdits, les risques à enfreindre les règles et les devoirs de leur nouvel état.

L’esclavagiste viendra régulièrement lui aussi rappeler ces principes, mais surtout questionner l’esclave sur les mantras et les questions-réponses qu’elle a appris. Bien sûr, tout n’est alors que système de récompense et punition. L’esclavagiste et l’éducatrices vont commencer durant ces deux semaines à introduire des flatteries et caresses plus érotiques et sexuelles pour récompenser l’esclave, afin d’éveiller sa sexualité.

Semaines 12 & 13 : le feu d’esclave

4- Apprendre à accepter d’être esclave : la cinquième semaine, l’esclave retourne devant le miroir, à plein temps et ne fait qu’une chose : répéter encore et encore les mantras des esclaves, qui résument les codes les plus essentiels de son état et de sa condition. L’éducatrice la questionne, et l’esclave doit répondre immédiatement et sans se tromper, l’éducatrice s’arrangeant pour accentuer la pression psychologique par le rythme des questions et par des caresses et stimulations érotiques plus poussées pour maintenir l’esclave sous un fort degré d’excitation.

Il est fréquent durant cette cinquième semaine d’interroger et faire répéter l’esclave les yeux bandés, pendant qu’elle est caressée par des mains inconnues et de la garder mains liés dans le dos et yeux bandés le reste du temps, y compris dormir, pour la nourrir ou pour sa toilette, afin de lui faire perdre tout repère et autonomie.

5- Apprendre à aimer être une esclave : la sixième semaine, qui peut parfois se prolonger encore une semaine de plus, consiste à achever le conditionnement de l’esclave. Ici, l’esclavagiste va souvent lui-même venir assister à cette étape ou y participer.

Devant le miroir, mais aussi souvent les yeux bandés et les mains liées dans le dos, l’esclave est caressée et stimulée sexuellement, tandis qu’elle doit répéter inlassablement : je suis une esclave, j’aime être esclave. Parfois, on lui fait répéter un mantra d’esclave dans les mêmes conditions. L’esclavagiste pourra venir caresser l’esclave jusqu’à l’orgasme tout en la forçant à répéter et crier cette phrase et ses mantras. Le travail est ici long et demande une exigeante et permanente veille, car le but est que l’esclave soit totalement imprégnée de son état, de sa nature, jusqu’à l’associer à du plaisir, après avoir associé la désobéissance et la rébellion à de la douleur.

Bien sûr, encore plus que pour l’étape 4, elle est totalement gardée sous contrôle et sans aucune autonomie, en s’assurant qu’elle perde tout repère temporel.

6- L’épreuve finale : elle est très simple, en fait, dans l’idée. Une fois passé les dernières semaines du conditionnement, l’esclavagiste fait répéter à l’esclave, nue, à genoux devant lui, la simple phrase : je suis une esclave, ou encore le mantra classique des esclaves : « Qui suis-je ? Une esclave, une femme possédée. Pourquoi suis-je marquée ? Pour que tous voient que je suis possédée. Quel est mon seul devoir ? L’obéissance absolue. Quel est mon plus grand désir ? Plaire aux hommes. ». Si l’esclave est excitée sexuellement en répondant à l’esclavagiste, si elle réagit sensuellement et que son corps ne peut le cacher, c’est que son conditionnement est bel et bien achevé. Sinon, c’est que c’est un échec : il faudra sans doutes recommencer le conditionnement, partiellement, après un bref passage de dressage musclé pour préparer son esprit avant de recommencer. Ou décider que l’esclave sera finalement une fille de tour pour les tâches ménagères.

Le temps de dressage au total

Et si vous avez calculé l’estimation du temps que prends le dressage et le conditionnement d’une kajira, vous aurez donc noté que le total est de 13 semaines environ, c’est à dire environ 3 mois. Ce qui n’a rien d’excessif, finalement. Ceci dit, souvent, avec un produit un peu difficile, cela pourra prendre 4 mois, voire même 5 ! Mais le temps, c’est de l’argent, pour un esclavagiste… et même un gorén se lasse vite… si une esclave ne peut être décemment dressée, soit on la revend comme fille de tour pour les tâches ménagères, ou comme fille à paga dans les bordels des tavernes… soit si on arrive à rien du tout, on la tue. Et ceci n’est nullement caché à l’esclave, ce qui forcément motive beaucoup à se battre pour échapper à de tels sorts !

3- L’éducation

Cette partie concerne avant tout les esclaves dont on espère tirer grand prix ; donc, les esclaves de plaisir principalement. C’est en effet pour elles qu’on va se ruiner en personnel et équipement nécessaire à achever leur formation, au sein de jardin des plaisirs clos et luxueux, où le prix des filles qui en sortent peut attendre des sommes vertigineuses.

Mais esclave des plaisirs et esclaves de tour, ce ne sont que des fonctions. Une fille à peine matée peut être exploitée comme esclave de plaisirs dans une taverne à paga tandis qu’une esclave éduquée des années durant dans les règles de l’art peut très bien être employée comme esclave privée et assistante d’un scribe.

Si les esclaves de tour n’ont guère besoin d’aller plus loin que le conditionnement et qu’elles apprendront tout sur le tas, le fait est que si on peut consacrer du temps à les éduquer on le fera. C’est justement là que, souvent, intervient le goût du maitre et ses désirs. Une fois la fille achetée, il la dressera à son image ou la fera éduquer par les esclaves de sa chaine ou un esclavagiste de son entourage.

La sensibilité & la sensualité

Après six à sept semaines de conditionnement, l’esclave va continuer à être, chaque jour, stimulée sexuellement, en général pendant toute sa formation, afin d’une part qu’elle associe le plaisir sexuel à la récompense de son obéissance et de sa docilité, mais aussi pour la garder en éveil constant. Le but final est une totale désinhibition sexuelle et sensitive.

L’esclave sera aussi soumise à une certaine douleur ou à de la contrainte physique, gratuitement, pour exacerber sa sensibilité physique et émotionnelle, et la désinhiber totalement afin qu’elle soit totalement incapable de contenir ses émotions et ses réactions. Elle ne pourra plus rien cacher, aura appris à ne pouvoir retenir larmes, tristesse, plaisirs et peines. Ainsi, tout homme peut lire une esclave à livre ouvert simplement à son corps, son visage et ses yeux. Plus encore que de ne jamais mentir, elle ne peut plus rien cacher. Et surtout, elle ne le désire plus. Et, bien entendu, l’esclave ne pourra plus se passer de sexe. Une fois achevée un tel entrainement, l’esclave en vient à supplier et faire n’importe quoi pour l’obtenir.

Cette stimulation peut prendre deux à cinq heures chaque jour, entre matin et soir, répétée dans la journée pour être maintenue. Sur ce point, aucun repos ne sera jamais accordé à la kajira, dont la stimulation est assurée par l’éducatrice, des esclaves assistantes, des hommes de main et l’esclavagiste lui-même. Mais cela peut être aussi beaucoup plus intense et constituer l’essentiel de son éducation.

Souvent, c’est d’ailleurs attachée et les yeux bandés, dans une posture difficile à tenir ou encore en public, que cette stimulation sera effectuée. Ces stimulations douloureuses peuvent être difficiles à supporter mais ne sont jamais comparables aux douleurs d’une punition physique ; parfois, elles sont même mêlées de plaisir, selon les caprices et les objectifs de l’esclavagiste. Les goréens aiment les filles sensibles et réactives, mais ils aiment aussi les traitements, coutumes et jeux rudes et parfois cruels. C’est pourquoi, plusieurs fois, l’esclave sera violée rudement, fouettée ou battue, gratuitement, comme par caprice, afin de garder en elle la conscience que cela peut lui arriver à tout instant et qu’aucune raison n’est nécessaire.

C’est à la fin de sa formation, qui a inclus les manières et le maintien, les arts et les plaisirs sexuels, qu’une esclave de plaisirs peut être isolée dans une cage de stimulation pour parfaire ses sens, sa délicatesse et sa timidité.

La cage de stimulation reste peu courante ; elle est le plus souvent utilisé par les esclavagistes, bien qu’un propriétaire compétent (et riche) qui forme ses propres esclaves puisse aussi en posséder une.

La cage de stimulation est une confortable et basse cage richement parée, de fourrures, étoffes et tissus, parfums, babioles, maquillages, pinceaux et bijoux variés, belle et agréable, mais exposée et ouverte à la vue de tous. L’esclave, toujours nue ne peut se mettre debout, dans la cage, qui ne fait jamais plus d’un mètre cinquante de haut, sans devoir fortement baisser la tête. Dans la cage, il lui est interdit autant de parler que de lever les yeux vers qui que ce soit. Là, une Éducatrice la nourrit, l’initie encore aux plaisirs, et lui apprends à user des maquillages, produits de beautés, peignes, huiles pour les cheveux et le corps, parfums, pour accroitre sa beauté et lui donner l’amour du raffinement et de l’apparat, tout en accentuant solitude, isolement, et désir d’être mise dans les mains d’un homme et offerte à lui.

En général, en quatre à six semaines, la timidité de l’esclave, son désir, sa retenue, en font une fille aussi douce, que belle et désirable, frémissant au moindre souffle, dont le corps est totalement et en permanence en éveil.

Le maintien, le service & les manières

Une kajira ne bouge pas comme un animal sensuel par magie. Durant toute l’éducation, à la fois par des cours spécifiques de plusieurs heures mais aussi dans le moindre de leurs faits et gestes au cours de leur formation, les esclaves vont apprendre comment se tenir debout, comment marcher, s’agenouiller, s’incliner, mais aussi comment manger et boire. Tout cet apprentissage, très codifié et exigeant, n’a qu’une visée : plaire, absolument et totalement et bien entendu arriver à une perfection d’expression corporelle de beauté et de dévotion.

Avec cela, vient, bien sûr, l’art de servir ! Servir un homme, servir une femme, servir une tablée, connaitre la préséance, apprendre à s’excuser et supplier en cas de déplaisir du convive qui est servi, apprendre à prendre des claques aussi, car cela fait partie du service !

Les exercices de maintien, pratiquement toujours fournis par d’autres esclaves, et à ce stade, ce sont des forcément un ou plusieurs éducatrices, peuvent être une torture et ne souffrent aucune mansuétude. C’est à ce stade qu’on juge si une esclave saura apprendre à bouger comme une princesse féline et tenir sa place au service des libres, ou ne saura jamais avoir plus de grâce qu’un thalarion quittant le marigot.

Les corvées & la cuisine

Hé oui, car même la plus belle et arrogante esclave de plaisir a appris à repriser, récurer un pot de chambre et frotter des bottes crottées. En fait, pour les esclaves les plus éduquées, ce passage obligé va consister à leur apprendre comment tenir propre une maison et les affaires de leur maitre et, surtout : cuisiner.

La cuisine est une partie très importante de la formation, et en général, elle n’est jamais négligée. Plaire aux hommes, ça passe aussi par leur estomac, et l’art de la cuisine consiste aussi bien à savoir tout cuisiner que savoir comment dresser des plats en œuvre-d ’art, mais aussi être en mesure de faire toute sortes de mets délicieux et exotiques. Comme cette seule formation peut exiger à elle seule un travail de longue haleine, elle n’est cependant pas forcément très poussée.

Les arts

Dans les arts entrent : la danse, le chant, la musique et la poésie. C’est une formation longue et onéreuse, même pour la danse d’esclave, fondamentalement assez simple même si elle est codifiée, qui est prodiguée par des éducatrices et des esclaves formées à la danse.

La danse d’esclave exige une formation qui demande entre un et quatre mois d’éducation intensive, plusieurs heures par jour. Au-delà des codifications de la danse, c’est surtout la perfection de son expression corporelle et la désinhibition totale de la danseuse qui prennent du temps, ainsi que son entrainement physique, d’une part à pouvoir faire bouger son corps de manière vivante et gracieuse, d’autre part à pouvoir danser sur commande pour une longue durée. Bref, on ne forme pas à la danse sans y mettre le temps et les moyens.

Pour le chant et la musique, c’est encore plus difficile et ardu et peut prendre plusieurs années. On ne peut jouer de la musique convenablement, même avec un entrainement intensif, avant plusieurs mois de formation et il en est de même pour le chant.

Enfin, la poésie – et les contes – sont le plus facile, mais sont en règle générale réservées aux kajirae qui savent lire et écrire.

Les plaisirs sexuels

Et enfin vient le sujet du plaisir sexuel et des services et codes attenants. Là, on ne parle pas de celui de l’esclave, mais du maitre qu’elle va servir. Toute cet entrainement, s’il est expliqué et dispensé par des éducatrices, est prodigué par des cours pratiques et des exercices par l’esclavagiste ou ses hommes de main, plus rarement par un kajiru destiné uniquement à cet usage.

La kajira va apprendre l’art du massage, de donner un bain, de caresser, détendre, exciter, par l’usage de son corps, ses mains, sa bouche, et tous ses orifices. Elle va apprendre aussi à endurer les assauts les plus rigoureux ou les viols les plus brutaux et réagir à eux afin d’y trouver du plaisir ou tout du moins de pouvoir l’encaisser mentalement sans en souffrir. Elle va aussi être initié à tous les jeux et jouets érotiques et sexuels des goréens, et ils en ont beaucoup ; le bondage faisant partie des plus communs et préférés.

La formation aux plaisirs sexuels est assez aisée, mais ceci dit, elle peut prendre des mois entiers de subtil entrainement aux caresses, baisers et massages. Ce qui peut être appris très vite va alors plutôt demander des mois entiers de perfectionnement, au cours desquels l’esclaves sera très souvent utilisée. À noter aussi que dans cette formation, il est parfaitement possible de conserver l’esclave soie blanche (vierge), en évitant simplement qu’elle soit prise sexuellement, ce qui ne pose guère de soucis à tout le reste de sa formation complète d’esclave de plaisir. C’est rare, mais c’est un caprice que des hommes sont prêts à payer des fortunes !

4- Conclusion

L’estimation générale, c’est qu’une fois une esclave dressée et conditionnée, ce qui demande environ trois mois en gros, il faut compter, pour l’éduquer, de l’ordre de deux mois (8 semaines environ) pour l’éducation la plus basique.  Une esclave de plaisirs formée exigera au moins six mois d’éducation. Pour une esclave d’une qualité luxueuse, il faudra une ou deux années entières. Et au-delà, car cela existe, on parle des éducations des esclaves les plus chères, souvent réservées à des esclaves d’élevage, d’ailleurs, et qui vont demander 4 à 5 ans pour apprendre à l’esclave aussi bien tous les arts et techniques, que des connaissances intellectuelles et savantes, dans le but de pouvoir plaire même aux hommes les plus exigeants.

On comprend mieux, ainsi, pourquoi certains prix d’esclaves s’envolent, puisqu’on réalise qu’il faut de vastes moyens pour dresser et éduquer des esclaves, et on réalise aussi que, non, les esclaves ne peuvent pas valoir quelques pièces de cuivre au vu du travail nécessaire à les dresser et les former.

Conseils de jeu de rôle

Je réalise que c’est un peu difficile de proposer comment mettre en scène un tel travail, de si longue haleine et de telle complexité, sur un cadre de jeu de rôle et une sim de Second Life. Ceci dit, le roleplay du dressage d’une esclave est de toute manière par essence compliqué ; demandez aux joueurs qui tentent le rôle d’esclavagiste ou d’éducatrice et parviennent à poursuivre passés leurs premières expériences, souvent très difficiles.

Pour commencer, il faut se rappeler qu’un esclavagiste ne peut pas travailler seul. Il a toujours un ou deux hommes de main pour surveiller sa marchandise et des esclaves pour y veiller et s’en occuper. Il aura une éducatrice formée, s’il en a les moyens. Il n’est guère facile de trouver des joueurs pour ces rôles, mais dans ce cas, autant penser à en tenir compte et les incarner en tant que PNJ (divers outils de jeu, comme l’excellent petit HUD : ICOC Chat Repeater permettent de pouvoir incarner en emotes ces PNJs sans avoir à créer de nouvel avatar et de nouveaux comptes). Et si vous trouvez une esclave assistante ou éducatrice, c’est le pompon !

Tout ce qui concerne les six semaines de conditionnement peut être joué en mettant l’emphase sur les moments d’échanges et de débat. Autant dire que les deux premières semaines de cette phase ne sont pas passionnantes à jouer, mais plutôt le avant ou le après chaque journée d’effort intense. Ensuite, le reste de ces semaines de conditionnement offre bien assez de perspectives d’échanges et de roleplay pour pouvoir les combler. Mais il ne faut pas hésiter à faire passer les jours ! Le temps est relatif et élastique en jeu de rôle, c’est le moment d’exploiter cet avantage, en commun accord avec les joueurs concernés, pour ne pas passer six semaines de temps RL à parachever cette phase.

Et le même conseil s’applique ensuite pour les différentes parties de l’éducation. De plus, chaque kajira est éduquée en fonction de ce qu’on attend d’elle, comment elle va servir, comment elle va être vendue. Certains trucs sont un peu des passages obligés, comme la sensibilité et la sensualité, le maintien et le service, mais là encore, cela peut être adapté et modifié au gré des désirs des joueurs concernés. Le plus intéressant est avant tout de donner vie au fond, au sens profond de ces intrigues de roleplay, plus qu^à leur forme. Ainsi, une formation au plaisir qui inclue nombre d’apprentissages longs et difficiles, n’a pas besoin d’être mise en scène autrement qu’en une suite de quelques scènes clefs, au long de l’entrainement.

Bref, il ne faut pas hésiter à expliquer certaines choses avec des paraboles littéraires. Une semaine ou deux d’entrainement peut être résumé en un ou deux paragraphes qui, par exemple, s’ouvrent sur une scène, qui, elle se jouera en jeu, et en direct. Faites chauffer votre imaginaire et n’oubliez pas : plus encore que dans tout moment de jeu de rôle, celui-ci exige le plus grand fair-play et le plus grand respect mutuel et consensuel de tous les participants. Ne laissez rien de ce point au hasard ou à l’incertitude. Vous le regretteriez très vite.

Voilà, c’en est fini pour l’explication du dressage, de l’éducation et du conditionnement des esclaves. Pour continuer à vous renseigner, et que vous jouiez esclave ou libre, c’est tout aussi important à savoir, voici lasuite à lire : 5- Le cœur d’esclave et la litanie des kajirae

 

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