What’s all this English stuff? (Les Chants de Loss en anglais)
(version française ci-dessous)
So, as you’ll have noticed if you’ve subscribed to the blog Les Chants de Loss, I’ve embarked on a bit of a folly: I’m going to start publishing an English-language version of my novels. Now, why is that a folly? Well, I translate on my own.
Yeah…
Totally nuts, Axelle.
The fact is, professionally speaking, there’s only one way to get a proper translation of a book from French to English: a native English speaker with a perfect command of French. Because, if you had any doubts, translation is all about adaptation and interpretation, not just word-for-word translation. If you’ve ever tried to see what Google Translate can do with, say, any slightly literary text, you’ll understand the problem. And you need to be a native English speaker to be able to interpret properly.
Of course, I don’t have a professional translator of this kind on hand: it’s expensive, and I simply can’t afford one. But translating my novels into English was my dream. And being by nature notoriously stubborn, I set myself a challenge that I confess is totally insane: I’m going to do it myself.
It can’t be good, and I know it. My written English isn’t very good, I’m practically incapable of speaking it properly, I don’t understand it orally and, in reading, I can’t do without a dictionary near me. But… long live technology. No, I didn’t ask ChatGPT to do it for me, let him die. But I did ask Deepl to help me.
The principle: the software translates my text, then I compare the final text with my French text, and sentence by sentence, I correct anything that doesn’t match the music, the poetry or the meaning of what I wanted to write. I reread everything, I check everything, words and expressions, I correct a lot, I rewrite a lot, checking my correction, and, finally, I reread the text in English, to see if I understand everything, if I can read it, if it makes sense, if nothing offends me… and I continue.
And there you have it. Of course, if you don’t read English, or if you know my novels, you don’t care! But there are English speakers who would like to read what I write. And so, I’m trying to open myself up to a new audience. You never know, maybe one day I’ll be able to launch a crowdfunding campaign to pay for a real translator? That’s one of my goals anyway.
Well… I don’t know if it failed or succeeded. English speakers will tell me. But I hope it’s a pleasure to discover. Happy reading!
Book 1, Armanth : chapter 1 : The Seeker
Book 1, Armanth : chapter 2 : Hell
Book 1, Armanth : chapter 3 : Priscius
***
J’ai donc tenté une folie, comme vous l’aurez remarqué si vous êtes abonné au blog Les Chants de Loss : commencer à publier une version anglaise de mes romans. Bon, et en quoi c’est une folie ? C’est que je traduis seule.
Ouais.
Complètement dingue, Axelle.
Le fait est qu’il n’y a, professionnellement, qu’un seul moyen d’avoir une traduction correcte d’un livre du français à l’anglais : un natif anglophone maitrisant parfaitement le français. Car, si vous en doutiez, toute traduction est avant tout affaire d’adaptation et d’interprétation, pas simplement de traduction mot à mot. Si vous avez déjà tenté de voir ce que Google Translate mouline avec, par exemple, n’importe quel texte un peu littéraire, vous avez compris le problème. Et cette interprétation, il faut être natif de langue anglaise pour pouvoir l’assurer correctement.
J’ai bien entendu par de traducteur professionnel de ce genre sous la main : ça coûte cher, et je n’ai simplement pas les moyens. Mais voilà, traduire mes romans en anglais, c’était mon rêve. Et étant par nature notoirement obstinée, je me suis lancée dans un défi que j’avoue être totalement cinglé : je vais le faire moi-même.
Ca ne pourra pas être bon, et je le sais. Mon anglais écrit n’est pas très bon, je suis pratiquement incapable de le parler correctement, je ne le comprends pas à l’oral et à l’écrit, je ne peux pas me passer d’un dictionnaire près de moi. Mais… mais vive la technologie. Non, je n’ai pas demandé à ChatGPT de le faire pour moi, qu’il aille mourir. Mais par contre, j’ai demandé l’aide du logiciel Deepl.
Le principe : le logiciel traduit mon texte, puis, je compare le texte final à mon texte en français, et phrase par phrase, je corrige tout ce qui ne correspond pas à la musique, la poésie ou le sens de ce que je voulais écrire. Je relis tout, je vérifie tout, mots et expressions, je corrige beaucoup, je réecris beaucoup , en vérifiant ma correction, et, enfin, je relis le texte en anglais, pour voir si je comprends tout, si je peux le lire, s’il a du sens, si rien ne me choque… et je continue.
Et voilà, ce que cela donne. Bien sûr, si vous ne lisez pas l’anglais, ou que vous connaissez mes romans, vous vous en foutez ! Mais il y a des anglophones qui voudraient lire e que j’écris. Et ainsi, je tente de m’ouvrir à un nouveau public. On ne sait jamais, peut-être que cela me permettra peut-être, un jour, de lancer un financement participatif pour payer un vrai traducteur ? C’est en tout cas un des buts.
Voilà… je ne sais pas si c’est raté, ou réussit. Ce sont les anglophones qui me le diront. Mais j’espère que ce sera agréable à découvrir. Bonne lecture !
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