Redessiner et réapprendre
Je fais pas mal de dessins sur papier récemment. Exactement, j’ose à nouveau et puis cela me repose les yeux et donc aide à gérer la migraine. La vertu relaxante de peindre des aquarelles y est aussi pour quelque chose. Sans compter que, de manière fort pragmatique, je stocke ainsi des originaux pour une prochaine mise en vente- et un artbook- les gens préfèrent largement payer pour un original unique, sur papier et tout, que pour un poster ou tirage d’art d’un dessin numérique.
Mais donc, oui, je réapprend tout. J’ai fais des études de bédé et d’art, mais entre 25 ans et… il y a quelques années, je ne dessinais que très rarement professionnellement. J’ai travaillé dans la communication visuelle, ce qui est cool – je suis un peu une experte pour vendre des choses visuellement et pour savoir ce qui permets de gagner des clients, même si je suis pas du tout un génie dans ce domaine- mais qui a flingué mon niveau de dessin qui, soyons honnête, a stagné et même régressé ces 10 dernières année.
Alors, à force que cela me frustre -je veux dire, j’en ai fais une grosse déprime de plusieurs mois vers 2013- y’a trois ans, j’ai décidé de tout réapprendre. Avoir vu le travail fou et magnifique de Stepan Sejic avec sa bédé Sunstone (et tout le reste de son travail) a été le déclencheur. C’est mon inspiration mon modèle en terme d’acharnement de travail et de qualité … je ne le copie pas, mais je veux arriver à atteindre un petit peu de son niveau.
Et maintenant je suis encouragée par un excellent vétéran de l’illustration et auteur de bédé qui se passionne pour mon travail mais ne me lâche pas et est devenu mon mentor, Pierre le Pivain. Il a toutes les qualités nécessaire à être un prof adapté à mon caractère de chiotte ! Il est patient, opiniâtre, têtu, franc, très cultivé et franchement compétent, capable d’un coté de me proposer des défis difficiles, de l’autre de me montrer crayon et pinceau à la main comment corriger et améliorer mon travail. Je peux alors progresser plus vite et dans des voies que j’aurais sans doutes pas exploré seule, par peur du vautrage ou manque de temps.
Rough et travail en cours d’une illustration qui deviendra une peinture numérique. Pierre le Pivain m’a mise au défi de tout tracer au plus juste et détaillé, sans ombres, et de traiter la colo comme les illustrations d’Angus Mc Bride :
Quelques portraits détente à l’encre de chine :
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