Orc’idée 2022 : League of Ludistes, retour aux sources
Putain, deux ans ! Cette blague éculée, qui date de l’époque où la politique française faisait encore rire (parfois jaune, mais rire, au moins) est ceci dit de circonstance. Y’a deux ans, commençait le confinement pour lutter contre le COVID et pour nous, comme pour tout le monde, une grosse traversée du désert des conventions rôlistes.
Photos by Stéphane Gallay, sous licence CC
Un immense merci à Matthias Wiesmann, créateur du logo en 3D Les Chants de Loss, présenté en photo de l’article.
Orc’idée, la plus grosse convention de jeu de rôle suisse-romande, c’est aussi notre chouchou, chez l’équipe des Chants de Loss, qui, pour ceux qui ne suivent pas, est une majorité des suisses-romands. Certains d’entre nous n’ont d’ailleurs pas raté une année (ou pas plus d’une année) depuis la création de celle-ci, avant le 21ème siècle. Quand on y va, c’est un peu comme revoir une grande famille et retrouver un cadre chaleureux et merveilleux. Bref, on aime fort !
Mais, c’est aussi la Convention qui a vu naitre notre carrière de créateurs de jeu de rôle , puis grandir et s’épanouir. C’est là-bas que nous avons présenté les Chants de Loss pour la première fois. Puis, c’est à Orc’idée que nous avons annoncé officiellement le lancement de la campagne participative qui a permis d’éditer, avec quel succès, notre jeu de rôle.
Et finalement, avec la longue pause que le confinement nous a imposé, c’est, cette année, dans les mêmes locaux de l’EPFL où se tient la convention, que nous avons présenté officiellement le jeu de rôle, présent en boutique depuis 2020. Bref, Orc’idée et les Chants de Loss, c’est un peu une histoire d’amour, et, cette année, pour nous, un retour aux sources, ô combien formidable !
Parce que, apff, quel succès ! Passé le flottement de début de convention le Samedi midi, avec tout le monde filant rejoindre les dizaines (en fait une centaine environ) de parties de jeu de rôle proposées, notre stand n’a jamais désempli : fans venant nous remercier, d’autre venant nous apporter leur exemplaire du jeu pour une dédicace, d’autres fans sautant sur l’occasion d’acheter une boite Collector, un goodie ou un des tomes des romans qui leur manquaient, copains, collègues et inconnus, pros ou curieux, venant nous féliciter pour notre travail, sans oublier que j’ai dû faire mon speech de présentation du jeu une bonne vingtaine de fois devant de petits groupes de curieux emballés.
Je ne vous raconte pas comme cela nous a ému, et nous a fait du bien moralement. Parce que, oui, on sait que le JDR que nous avons créé a du succès ; on a des tas de fans sur les réseaux sociaux, des ventes enthousiasmantes, surtout pour un premier jeu purement francophone d’inconnus ; on a des tas de critiques sur le web, des actuals play sur Youtube, etc etc etc…
Mais ça n’a rien à voir avec rencontrer ces fans, discuter avec eux, les entendre parler de leur enthousiasme, nous offrir leur reconnaissance et leur soutient et venir vider nos stocks de produits en vente sur le stand. Du coup, on a même dû constater qu’on avait vraiment prévu pas assez large, par exemple avec les tomes 3 du roman ; on va devoir en commander de suite ! Je ne vous dis pas comme on a la pêche, là ! On a même pu constater que Singularités, notre prochain projet de JDR, a déjà hypé plein de monde. Ben, comme ça, vous savez déjà ce qu’on présente l’année prochaine !
Quant à la convention, pour qui craignait qu’elle n’eut pas de grand succès, il aura été déçu en bien, comme on dit ici ! Y’avait foule, sur les deux jours, tout le temps. Les stands étaient très nombreux, avec plein d’associations et d’auteurs français venus pour l’occasion, ainsi qu’une boutique de dés qui s’est faite dévaliser ; il y avait donc un nombre impressionnant de parties en cours, et le grand hall ne désemplissait pas.
Alors soyons clairs, ce n’est pas Octogone et sa fréquentation de hall de gare bondé –et tant mieux. Ici, on s’entend encore penser et parler, et on peut circuler dans le hall sans avoir à faire des queues ou se faufiler dans la foule. Ok, j’ai plus trop de voix, soit, mais c’est pas la catastrophe. Et à la cantine, assurée par Satellite, avec de super sandwichs, boissons, café, etc, y’avait de la bière artisanale ! Mais apparemment, comme nous, ils n’ont pas prévu les stocks pour le succès de la convention, les fûts ont pas tenu la première journée ! Beau succès !
Bref, ce fut grand. Et je vais tenter de dropper des noms, que j’ai pas noté – oui, ma prosopagnosie a encore frappé – donc je vais en oublier !
Mais, y’avait Opale Rôliste avec Eric Blaise et son super JDR Supersix et le président de l’asso, Guylène le Milot et toute la bande des Courants Alternatifs, Aux Portes de l’Imaginaire avec toute la famille de Laurent Gartnër qui sont tous rôlistes, la bande complète des éditions 2Dsansface avec Stéphane Gallay et Antoine Boegli, Le GROG toujours au poste avec son représentant qui se sentait un peu seul (oui, t’es le plus vieux de la bande, assume !), mais aussi les stands de plusieurs clubs de JDR suisse-romand que je salue ici bien bas, et je vais leur faire un article dédié parce que c’est amplement mérité, Johan Scipion et son JDR Sombre, toujours aussi suractif, Vincent Matthieu, l’auteur du JDR Cat’s qui se remets toujours pas du succès fou de son JDR, et même le chœur musical symphonique Tales of Fantasy, qui a donné un concert !
Et je suis sûr que j’en oublie encore, et mea culpa, hésitez pas à me contacter que je vous rajoute, merci d’avance !
Voilà… deux jours merveilleux, dont je pourrais encore parler longuement, mais je crois que j’ai résumé l’essentiel pour notre part. Une seule envie : recommencer, l’année prochaine… et entretemps, on se prépare pour l’autre grosse convention pour nous : Octogones.
Alors, un immense merci – Thalie, on t’aime !! – et à bientôt, avec hâte de vous revoir !
PS : Ha oui, et je suis sûre que vous voulez savoir si les goodies Ludomarxiste, pied de nez aux râlistes coucouilles dont j’aime tellement me moquer a marché ? Ben on n’avait pas les badges, pas arrivés à temps, mais seulement les stickers et les tasses… et non seulement cela a fait rire tout le monde, mais on en a vendu, et comme on avait un QRCode pour envoyer les gens sur ma boutique Redbubble pour regarder les autres produits, on a même vendu plusieurs tee-shirt… et ça nous a fait pas loin de 100€ de ventes, notre sympathique private joke !
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