News sur la suite des Chants de Loss, les romans…
« – Pourquoi tu traduis tes romans en anglais ? On est en France, nous, on parle français, on s’en fiche de l’anglais et on veut lire la suite, ça fait des années qu’on attend ! »
Cette question intéressante, posée avec autant de délicatesse que l’irruption d’un vieux phacochère s’extirpant lourdement du marigot pour s’ébrouer au mépris de ce qui l’entoure, mérite réponse.
Et je vais commencer par présenter mes excuses aux gens qui attendent le tome 4 des Chants de Loss et les aventures de Jawaad, Elena et Lisa. Ouais, cela fait en effet plus de deux ans que je n’ai pas repris la rédaction. Je pourrais toujours sortir le joker de : J’avais plein d’autres choses à finir, dont deux jeux de rôles à rédiger, ce qui est vrai. Mais la raison tient à une superposition de stress… et à un effet que j’ai malheureusement expérimenté : un burn-out des Chants de Loss.
Ouais… Non, heu, sérieux : j’en pouvais plus! C’est d’ailleurs pour cela que finir le supplément du jeu de rôle Les Chroniques Lossyannes a pris tant de temps. J’étais épuisée par les efforts consacrés à mon univers, et surtout au jeu de rôle et à sa production. Ça se serait sûrement passé mieux et plus vite sans le reste de tous les concours de circonstances qui me sont tombés dessus, et à vous aussi, et je ne citerais que la pandémie comme exemple parmi d’autres. Donc, en effet, j’avais et j’ai toujours, pas mal honte de vous avoir laissé de côté si longtemps à ce sujet. Et je suis sincèrement désolée.
Bon, la bonne nouvelle ? C’est qu’après un dernier épisode pénible (une dépression qui a commencé l’été dernier, en fait et s’est achevé depuis seulement quelques jours), j’ai retrouvé ma passion et mon enthousiasme, préludes à la créativité et ma productivité. Mais pour retrouver tout cela, je devais me lancer un défi renouvelé… et ce fut mon travail de traduction de mes propres romans en anglais.
Alors, pourquoi me traduire ? j’en ai déjà parlé ; je rêve d’avoir mes romans (et mon jeu de rôle) en anglais, et aussi bien mes connaissances de la langue anglaise que l’aide de la technologie rendent ce rêve réalisable. Je n’ai pas d’argent pour payer des traducteurs professionnels et j’aime faire les choses moi-même, une manière de relever des défis… Pour citer Stéphanie Roth, décrivant mon caractère têtu : « Axelle, tricycle, porte de garage ; la porte perdra, ou le tricycle, mais pas elle ». Je peux, donc je le fais, et on verra ce que cela donne ; la plus sûre manière d’échouer est de ne pas essayer. Il y a aussi une raison très matérialiste : agrandir mon lectorat, et donc, ma clientèle… et l’anglais et autrement plus parlé que le français. Non seulement des gens m’ont demandé de pouvoir lire mes romans en anglais, mais cela m’ouvre peut-être un nouveau marché.
Et, dernière raison, c’est que je suis en train de relire mes propres romans, mes notes (et le jeu de rôle), pour lancer la rédaction du tome 4. Je connais la trame générale, j’ai un découpage du récit, je connais la fin, mais je dois reprendre toute la rédaction avec une passion renouvelée et une véritable immersion (et pas le faire comme un effort épuisant). Traduire le premier tome me prends du temps, mais en même temps, je suis en train de le lire (je pense que je vais commencer à lire le second tome dès Lundi), et ce travail me permets de commencer à savoir comment je vais aborder mes chapitres, et démêler toutes les intrigues de la saga. Quand est-ce que je vais commencer ? À mon avis, dans un mois, peut-être avant.
Enfin, je dois changer d’éditeur. Alors, il semble que j’en ai peut-être même déjà un (ou deux ?) sous la main. C’est un crève-cœur pour moi de me séparer des Editions Stellamaris, car j’en adore le patron, et je lui dois beaucoup, vraiment, mais c’est un petit éditeur qui n’a pas les moyens de distribuer mes romans en librairie. Les Chants de Loss, pour qui en douterait, ne me rapportent presque rien, et pour que cela change (un peu), je dois changer d’éditeur pour un plus gros, avec plus de moyens. Ce qui veut aussi dire sûrement revoir mes romans… et ce qui me fait penser à cette idée qui trotte dans ma tête depuis un an :
Est-ce que ce ne serait pas si con, de réunir en un seul ouvrage le Tome 1 et le tome 2 ? Bon, ça ferait un gros bébé de 800 pages, ouais. Mais à relire le tome 1 : Armanth, j’ai à chaque fois l’impression que c’est une très longue intro pour la suite de mes romans… et le tome 3 fait 525 pages, parce que j’ai dû couper des bouts. Il était plus gros de près de 100 pages, à l’origine, avec de longs flash-backs sur le passé de Jawaad et de Damas, par exemple. Bref, je ne sais pas ce que vous en pensez ? Je vais aller poser la question sur Facebook, tiens…
Les Chants de Loss en anglais : http://www.loss-jdr.psychee.org/category/songs-of-loss-novels/
Les chants de Loss en anglais sur Wattpad: https://www.wattpad.com/story/78722854-the-songs-of-loss-book-one-armanth
Les Chants de loss en français, lire gratuitement ou acheter les romans : http://www.loss-jdr.psychee.org/2015/10/05/lire-gratuitement-les-romans-les-chants-de-loss-sur-le-web-et-les-acheter/
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