NanoWrimo : on essaye de finir le roman Héritages
Pendant que je me bats avec l’administration française, ce qui ressemble un peu à une sorte de match de boxe poids plume Vs poids lourd, avec des édredons à la place de gants solides, un bandeau sur les yeux et un écouteur avec de la musique d’ascenseur sur les oreilles, parlons un peu du défi annuel qu’est le NanoWrimo et que j’ai relevé le 6 Novembre, donc avec un retard que j’ai à peu près rattrapé depuis. A part vous proposer d’aller voir l’excellent article sur wikipédia, je résumerai en disant qu’il s’agit d’une sorte de concours personnel sans vainqueur ni prix -pour cela que c’est clairement un défi- qui consiste à écrire 50 000 mots en un mois, c’est à dire à la louche 170 pages de bouquin.
Je connais le défi depuis trois ans, mais je ne l’avais jamais relevé. Pragmatiquement, j’avais autre chose à faire. Mais j’a accepté de tenter le coup cette année, en ayant pleinement conscience que j’aurais du mal. Pas qu’écrire 50 000 mots en un mois soit un problème. Ça l’est par contre nettement plus en gérant mon travail et surtout mes soucis de santé. Mais on tente ! Et pour le moment, cela a donné 5 nouveaux chapitres pour mon roman de science-fiction contemporaine pulp (très) inspiré par l’univers d’Alt-Erdorin de Stéphane Gallay. Oui, on peut dire que c’est une fan-fiction… j’assume !
J’ai donc choisi de ne pas tenter le défi pour le tome 3 des Chants de Loss principalement parce que le niveau d’exigence d’Héritages est plus abordable en terme rédactionnel : Loss me demande beaucoup de travail de fond, de style, de relecture, choses un peu incompatibles avec une écriture qui doit produire à toute blinde. Héritages, c’est plus facile et en plus j’ai ainsi une chance de finir le premier tome.
Donc, voici le lien pour aller lire le roman qui a bien avancé. Comme vous le constaterez, les textes sont brut de décoffrage : c’est bourré de fautes variées et atroces, c’est sûrement parfois un peu maladroit et y’aura de la correction de fond à faire autant que de style.
Ha… et si vous le demandez : oui, Héritages sera publié en papier, à priori et cela me fait plaisir, par les Editions Stellamaris.
J’assume aussi.
En fait, Tigres Volants, c’est l’univers qui est tellement peu connu que l’auteur lui-même est obligé de faire ses propres fan-fictions.