L’angoisse du compte à rebours final
Pour ceux qui ne l’auraient pas remarqué, on a commencé hier à teaser sur la présence des Chants de Loss et de toute l’équipe de Matagot à la convention Orc’idée, qui se tient à Lausanne les 7 et 8 Avril. On va révéler en même temps que Matagot, les infos au fur à mesure des 5 semaines qui restent, mais ceux qui suivent le projet du JDR depuis longtemps se doutent fort bien de ce qu’on va annoncer et de quoi cela indique le lancement…
Ce dont les gens se doutent moins, c’est du petit envers du décor et des angoisses qui saisissent Alysia et moi – je n’ose pas parler au nom d’Emilie, mais elle doit serrer elle aussi – alors que nous sommes à quelques semaines de notre but, de lancer l’accomplissement d’un rêve personnel entamé sur un instant de folie et de détermination, plus de trois ans auparavant. C’est pire, si si, que quand Stellamaris a lancé mon roman et qu’il a annoncé son édition.
Parce que pour mon roman, finalement, on était une toute petite poignée à travailler dessus et je n’engageais que ma gueule (et celle de mon éditeur, qui était sûr que cela allait marcher). Là, c’est un projet pharaonique, suivi par des centaines de fans, qui impose la collaboration, à minima, de 15 personnes désormais engagés dans cette histoire, des coûts et des investissements carrément conséquents (heu, non, sans rire, vous voulez pas savoir, on en reparlera un jour, mais woot). Bref, des sources de stress et d’angoisse en nombre.
Est-ce qu’on aura fini tout ce qui manque à faire et peaufiner dans les temps ? Est-ce que Matagot aura su tout préparer ? Est-ce que le succès nécessaire et espéré sera au rendez-vous ? Quand est-ce que les haters et les trolls vont se déchainer et comment ? Est-ce que je vais tomber malade au pire moment de ce rush final ? Quel aléas de la Loi de Murphy va nous tomber dessus avant que tout soit terminé ? Et je passe sur mon syndrome de l’imposteur qui hulule à donf ces temps-ci et la peur du succès qui hante Alysia façon spectre demi-liche avec des gros XP.
Bref… on assure à mort, mais on n’en mène pas large. Et je me dis que dès début Avril, quoi qu’il arrive, ce sera encore pire. J’y étais préparée, je le savais, mais c’est la fête du slip quand même…
Enfin, en attendant, je bosse ! Je produis les illustrations nécessaires qui manquaient encore de çi de là, tandis que d’autres illustrateurs avancent eux aussi leur travail (surprise, vous verrez cela bientôt !), entre deux révisions du système de jeu pour assurer que tout a été écrit de manière parfaitement didactique et pédagogique… et qu’on a rien oublié (et on a souvent oublié de petits trucs).
Donc, comme sur ce blog, on cause avant tout dessin… En voici, pour les yeux !
Un automate jouant du piano. Je me suis fais plaisir sur cette illustration, peinte avec la technique de l’overlay. Si vous ne savez pas ce que c’est, voici la video sur laquelle j’ai compris les bases de la technique :
https://youtu.be/QqbancrMhak
Des illustrations cul de lampe, c’est à dire de remplissage, quand il y a un trou à remplir dans la mise en page et le maquettisme d’un livre :
Je te lis depuis longtemps, sans jamais laisser de commentaire. Allez, cette fois, je me lance !
Bon courage pour la dernière ligne droite !
Je ne connais pas la technique de l’overlay, je vais jeter un œil 🙂
Ton illustration est très belle, mais comme je fais de la musique depuis longtemps un détail m’a gênée : le nombre de touches noires. Il doit y avoir une alternance entre « 2 touches noires » et « 3 touches noires »… Ceci dit, je suis loin d’avoir ton niveau en dessin, alors *clap clap* ! 🙂