Joyeuses fêtes 2017 !
Je ne sais pas ce que vous allez commander au Père Noël, ou encore faire comme vœu au premier instant du 1er Janvier. Moi je sais que, pour changer, j’ai demandé une santé pas trop nulle, comme les années précédentes. Et comme les années précédentes, je m’attends à constater que j’aurais pas ce cadeau pourtant fort pratique pour réduire un peu ma légende de déesse des retards chroniques. Et cette année, ce fut carrément formidable au sens étymologique de « capable d’inspirer la plus grande crainte » (j’aime bien le Littré) avec six mois de problèmes à la con, dont le dernier épisode a commencé mi-Novembre et n’est pas achevé tandis que je tousse péniblement en écrivant ses lignes.
Bref, tout cela pour dire que, parfois, quand je vois mes problèmes de suivi, aussi bien de ce blog, que de mes projets ou encore de mon boulot, j’ai des envies de meurtre, mais comme la seule chose à tuer ce serait moi et que je m’aime beaucoup, je me contente juste de me traiter de tous les noms. Et je ne peux que vous remercier, ici chaleureusement de votre soutient et de votre patience. Heureusement qu’en général je suscite de votre part une certaine admiration sur ma capacité à produire… elle compense en fait ces longs moments handicapants où ce que je fais de mieux est de zombifier devant mon écran en attendant que cela se passe, entre deux tentatives, jusqu’ici fort heureusement toujours couronnées de succès, de réanimation.
Alors, donc, petit papa Noël, si tu pouvais, steuplait, arréter de ne pas exister et me filer ce cadeau fort sympa d’un peu moins d’emmerdes de santé, de microbes, de virus et de migraines, pour 2018, ce serait vraiment sympa ?
Du reste, je souhaite au moins la même chose et de tout mon cœur à qui morfle plus que moi et ils sont en nombre, y compris dans ma famille en ce moment où ce n’est clairement pas la joie. Je souhaite ainsi la même chose, à minima, à tous ceux qui sont en train de se battre comme le pire des ennemis : eux-même, dans une tentative qui s’apparente souvent à un exploit que ne démentiraient pas les plus grands athlète, de lutter contre la plus redoutable des adversités. Et j’en sais quelque chose.
Et aujourd’hui et pour ce soir, j’adresse aussi mes vœux, un sourire, et le peu de chaleur que mes mots peuvent offrir à ceux d’entre vous qui lisez ces lignes et qui, par le coup du destin, devront passer ce réveillon seuls. Soit isolés loin des vôtres, soit soumis à l’impératif de devoir bosser un tel jour, c’est à vous que je pense et que je souhaite tout le meilleur possible. J’ai été à votre place et rien n’est pire qu’un jour qu’on espère de joie, de douceur et de chaleur humaine, mais qui ne sera que de solitude. Je ne puis affirmer que cela ne vous arrivera plus, seulement vous dire que tout change et que rien n’est jamais perdu. Cela aussi, je l’ai vécu et je pense à vous comme on a pensé à moi.
Pour tous les autres, ayez cette pensée en tête, ce soir, mais avant tout, profitez de cette petite fête annuelle si chère. Survivez au tonton raciste ou à la tata excentrique, après tout, on est tous con à divers degrés et eux aussi aiment, aimeront et ont aimé. Et je reviens vers vous avant le premier janvier pour vous raconter plus sérieusement à quoi vont ressembler les projets de 2018, et y’en a pas mal !
Joyeuses fêtes !
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