Je déteste mon pouce

Ok, en fait, je devrais dire que je déteste le canal carpien. Vu que c’est cela qui est désormais abimé chez moi… on surnomme souvent ça la tendinite du dessinateur, mais c’est un peu plus compliqué. Bref, si vous voulez en savoir plus, allez voir ici, c’est le MSD en ligne pour les nuls :  Syndrome du canal carpien

Et pour résumer : ça fait mal. Plus je dessine, plus je sollicite ma main, plus mon pouce est douloureux, engourdi et peine à travailler. Le pouce droit, bien sûr… le truc avec quoi je dessine. Bref, si un jour vous sentez des fourmillements et des engourdissements, voir une douleur qui ressemble à celle d’une tendinite, au poignet, au pouce ou à l’index, foncez voir votre toubib. C’est un truc qui frappe aussi bien les gamers que les créatifs sur ordi, et même des rédacteurs qui ont trop forcés. Et comme ça se soigne mal, autant le prendre au sérieux de suite. Cela dit, il existe une chirurgie qui peut régler le souci, mais elle n’est pas toujours adapté, et, bien entendu, elle coûte un bras… Ouais, le syndrome du canal carpien, qui frappe beaucoup les ouvriers mécaniciens, les réparateurs et les gens qui font le même mouvement du poignet, répétitif et en extension, c’est une maladie de pauvre… qui ne se soigne que si t’es riche.

Bref.

Je déteste mon pouce. Et je suis de très TRÈS mauvaise humeur…

Mais j’ai dessiné. Beaucoup. J’en ai une certaine fierté, j’ai visé des objectifs personnels toujours plus ambitieux – pour moi – et après quelques essais de perspectives, que je poursuis, je tente désormais une remise à jour de mon encrage, pour l’emmener vers un style que je préfère : traits fins, tracé de la ligne clair propre, mais aussi détaillé avec des gliglis ici et là, et ombres et noirs tranchés, contrastés et maitrisés, le tout avec un mélange d’inspirations techniques et visuels qui fait la part belle au style manga … et comme pour m’entrainer, autant faire ce que j’aime bien, je m’entraine en dessinant et encrant des jolies filles !

Allez, à bientôt, je retourne râler et ravaler des larmes de frustration… non, parce qu’en fait, je ris pas du tout, là.